Tinder : la nouvelle addiction tendance
30 décembre 2020
Sites de rencontre : la nouvelle addiction

Dépression, stress, perte d’estime de soi, dégradation du sommeil, eczéma, troubles alimentaires…. Comment l’industrie de l’amour peut faire sombrer dans l’addiction ?
Ce ne sont pas des cas isolés : Christophe, Marina, Léo, Valérie sans s’être rencontrés ont pourtant partagé ces mêmes symptômes après quelques semaines sur un ou plusieurs sites de rencontres, à la recherche de l’amour. Alors que la psychologie freudienne s’attache à définir le sentiment amoureux comme une quête d’une qualité extraordinaire chez l’autre, ces sites de rencontres rebondissent sur ce principe pour mettre à disposition une quantité inépuisable de profils en laissant planer la croyance que le Grand Amour est bien parmi eux. Il s’agit là de la ruse de l’insatiable.
Comme il y a quelques années on feuilletait le dernier catalogue de La Redoute en s’humectant l’index entre deux pages, swiper sur l’application permet de faire son shopping dans une file d’attente ou à l’arrêt de bus, des milliers de membres connectés, aussi disponibles qu’un bouquin sur Amazon, mis en concurrence les uns avec les autres pour matcher bien souvent le temps d’une nuit avant de se ghostériser, c’est-à-dire disparaître sans laisser de trace sinon une cuisante blessure narcissique.
Christophe, 33 ans, à la recherche d’une relation sérieuse a investigué parmi les profils plus aguicheurs les uns que les autres sur son application. Les rencontres deviennent si simples à concrétiser et se multiplient, bien que trop brèves. Peu importe, une nouvelle connexion sur l’appli et un nouvel amour pointe le bout de son nez… pour une nuit. Et nuit après nuit, cela devient un rituel, comme passer chez le boulanger acheter sa baguette en rentrant du boulot. Si un soir Christophe rentre bredouille, il swipe frénétiquement des heures durant, il like, il matche, jusqu’à en oublier de dormir. En quelques semaines Christophe devient accros, accros aux relations éphémères, accros aux matches qui tintent sur son téléphone alors qu’il vacille dans le sommeil et qui le maintiennent ensuite éveillés jusqu’au lendemain. Jour après jour, hyper connecté, Christophe bascule dans la dépendance à son appli. Il continue de consommer ses conquêtes mais au fil du temps son plaisir s’effrite, de plus en plus déconnecté de ses sentiments et ses émotions, et se sent devenir à son tour un produit d’usage courant. En moins de 2 mois Christophe cesse totalement de dormir et se couvre d’eczéma.
Marina, 26 ans, a connu ce même parcours, jusqu’à en être écœurée des hommes et du moindre contact physique. Cherchant à fuir le contact des hommes à l’extérieur, Marina a pris 10 kilos en un an et sombré dans une profonde solitude, brisée par le manque affectif.
Léo parle lui de burn-out. Connecté à son appli 24 heures sur 24, à force de chercher à se démarquer sur le marché de la séduction, à se dépasser face à ses concurrents de plus en plus habiles et réactifs, la pression devient omniprésente, il entre dans une spirale d’épuisement. Il décide alors de consulter un psychologue, et pourtant il ne peut s’empêcher de s’y connecter encore.
Quant à Valérie, vidée sur le plan émotionnel, trop connectée, elle a fini par se déconnecter d’elle-même. L’estime de soi est au 10ème sous-sol. Consumérisée, industrialisée, dématérialisée, elle a fini par se couper totalement de ses émotions et ses sensations corporelles et avoue avoir occulté que les profils qu’elle likait était des personnes en chair et en os dotées d’émotions et de sentiments.
Comment s’installe le processus d’addiction ?
Une variation d’intensité émotionnelle est génératrice de stress et va appeler un nouveau besoin. La recherche d’assouvissement de ce besoin, encore empreinte de la dernière expérience stressante, intensifie le niveau de stress. Lorsque la récompense se présente, celle-ci fait baisser l’intensité de ce stress et pourtant procure un niveau de satisfaction inférieur à celui de l’expérience précédente. Cette frustration finit par réactiver le stress et stimuler à nouveau un besoin qui va devoir être assouvi. Petit à petit la connexion à l’application devient régulatrice des variations émotionnelles et assureun rôle de stabilisateur.
Parmi les besoins, il peut s’agit de besoin primaire comme l’assouvissement d’un besoin sexuel, mais très souvent il s’agit un besoin narcissique, un cri d’appel de l’égo : suis-je capable de séduire ?, combien de fois ? , suis-je digne d’être aimé(e) ? , comment je me positionne par rapport aux autres membres ? , suis-je capable de concrétiser la rencontre ?...
Les apports de la sophrologie :
Dans le cas de l’addiction aux applications de sites de rencontres, la sophrologie intervient sur plusieurs plans. En premier lieu la gestion du stress va constituer le socle de toute la prise en charge. Puis l’atténuation des symptômes liés au stress (eczéma, sommeil) pour progressivement déconditionner l’addiction et se reconstruire pour réapprendre à vivre sereinement libéré de l’objet de la dépendance.
Evacuer le stress : le socle de la sophrologie est le lâcher-prise, cet instant où vous vous abandonnez et abandonnez ce qui n’a plus lieu d’être. A cet instant plus rien n’a de prise sur vous, et la répétition de l’expérience du lâcher prise est libératrice. Progressivement, vous parvenez à autogénérer cet état de profonde détente.
Être à l’écoute de ses émotions : la sophrologie guide vers l’écoute et l’accueil de ses émotions. Les émotions, quelles qu’elles soient, sont là pour vous livrer un message. Prendre le temps d’accueillir ses émotions, et même de les verbaliser, constitue une ressource fondamentale dans le développement personnel et l’équilibre intérieur.
Se reconnecter à son corps et ses sensations : comme les émotions, les sensations physiques nous adressent des messages. Il est important d’y prêter attention car ces sensations résonnent dans notre mental, et inversement. Lâcher prise consiste à aligner un état de détente physique et mentale.
Déconditionner l’addiction à l’application : accompagnées d’une réelle motivation, les techniques sophroniques permettent de désamorcer l’emprise d’une addiction et progressivement apprendre à adopter une posture neutre et détachée face à l’objet de la dépendance.
Restaurer l’estime de soi : se sentir comparé(e), évalué(e), consommé(e), puis rejeté(e) et remplacé(e) détériore profondément la valeur que l’on s’accorde et que nous pensons que les autres nous accordent. La perte d’estime de soi créé un gouffre intérieur qui isole. La sophrologie s’appuie sur le déconditionnement des croyances négatives, la prise de recul et l’objectivité pour accompagner dans la restauration de soi et de ses valeurs.
Réparer le sommeil : la sophrologie permet de conditionner une meilleure qualité de sommeil, que ce soit pour faciliter l’endormissement ou favoriser un sommeil d’une seule traite. Par répercussion un sommeil de bonne qualité agit sur la régulation de l’appétit et donc les variations de poids. Un sommeil réparé permet de réagir plus calmement face aux facteurs stressants et impacte positivement l’état de bien-être général.
Retrouver une relation saine avec l’alimentation : parfois le stress est à l’origine de troubles du comportement alimentaire, créant même dans certains cas de nouvelles addictions alimentaires. La sophrologie permet de revenir à une relation apaisée avec son alimentation et ses émotions.
Reprendre confiance en soi : dans le cas d’une addiction, il arrive que nous ne nous sentions pas suffisamment fort(e) pour réussir sans bénéficier de l’effet de l’objet de la dépendance. La sophrologie permet de se reconnecter à ses ressources intérieures pour faire émerger et rayonner notre potentiel.
Atténuer les sensations physiques inconfortables : le stress se manifeste aussi par des sensations physiques désagréables, voire handicapantes, c’est la somatisation. La sophrologie permet de canaliser le stress d’une part mais aussi d’atténuer l’intensité de l’inconfort ou des douleurs.
IMPORTANT : toute manifestation physique désagréable, qu’il s’agisse de douleur, de trouble du sommeil ou de l’alimentation, doit au préalable faire l’objet d’une consultation médicale. La sophrologie intervient en complément d’un traitement adapté. De même en cas de dégradation importante de l’humeur il est vivement conseillé s’allier sophrologie et suivi psychologique. Enfin toute forme d’addiction doit faire l’objet d’un accompagnement régulier auprès d’un spécialiste en addictologie.

La colère fait partie des émotions primitives de base, avec la joie, la peur, la tristesse et la surprise. Elle est de loin la plus spectaculaire. Comme toute émotion, la colère est indispensable pour exprimer un message et faire valoir un besoin essentiel. La colère se manifeste lorsqu’un individu ressent qu’il n’est pas respecté. Les manifestions de la colère, lorsque celle-ci est exprimée, sont multiples : expressions faciales, cris, gestes incontrôlés, injures…. et permettent de faire savoir à l’autre les limites à ne pas franchir. Ainsi la colère a une fonction régulatrice de l’humeur une fois qu’elle est a été expulsée ET entendue. De nombreux parents redoutent les colères, ou caprices supposés, de leurs enfants face auxquelles ils ne savent pas comment réagir. Impuissance, honte, exaspération, rancune… la colère de nos chérubins à de quoi nous malmener et provoquer chez les parents certains réflexes ultra-autoritaires visant à inhiber, réprimer, voire sanctionner la colère. En quoi la colère est-elle bénéfique ? - Elle indique la présence d’un besoin insatisfait - Elle permet de faire connaître et respecter ses limites - Elle permet de faire entendre sa désapprobation - Elle permet de se libérer d’une surcharge de stress - Elle nourrit l’estime de soi Que se passe t’il chez l’enfant lorsque le parent n’autorise pas sa colère ? - L’enfant inhibe sa colère - Il réprime son besoin - Il ne se sent pas entendu ni soutenu - Il interprète son besoin comme illégitime - Son estime de soi se dégrade - Il retient cette tension en lui de façon durable et l’évacuera d’une manière détournée : cauchemar, tic, pulsion alimentaire, agressivité envers la fratrie… Quels sont les impacts à plus long terme ? - Si la colère est réprimée de manière répétée et fait l’objet de réprobation systématique au cours de l’enfance, l’individu imprimera l’idée que cette émotion doit être étouffée. - Il éprouvera des difficultés à s’affirmer et se faire respecter. - En grandissant il développera des stratégies pour empêcher sa colère de s’exprimer : rationalisation, autorépression, inhibition… - Sur le plan comportemental, avec une estime de soi particulièrement dégradée, il cherchera à s’effacer, à se suradapter aux autres en oubliant de s’écouter et de se faire entendre. - Ayant relativement peu confiance en lui, il éprouvera des difficultés dans ses qualités relationnelles ou dans la réalisation de ses projets. - La colère accumulée depuis l’enfance reste stockée en latence. Au mieux elle maintient la personne dans un état de tension continu et inconfortable. Au pire, elle l’entraîne dans un état dépressif pouvant s’accompagner de comportements compensatoires, comme des addictions par exemple ou autres formes de déviances. Comment gérer la colère de son enfant ? - Une émotion n’a pas à être gérée, elle se vit tout simplement ! - Laisser la colère de son enfant s’exprimer, quelle qu’en soit la forme. Cela ne l’autorise pas pour autant à franchir la limite de la violence ou de l’irrespect, mais il le sait parfaitement si tout a été préalablement cadré dès les premières années. - Accueillir la colère de son enfant ne signifie pas l’encourager ou en être le spectateur. - Après le pic de colère, que l’on appelle couramment la crise et pendant laquelle aucun dialogue n’est possible, établir un dialogue avec l’enfant. - Lui montrer que l’on a entendu sa colère et que l’on a pris conscience de son intensité. - Le questionner pour qu’il exprime son mécontentement et qu’il verbalise le besoin qu’il a voulu satisfaire. - Si ce besoin peut être satisfait, réfléchir aux moyens à mettre en place pour y répondre favorablement. - Si ce besoin ne peut pas être satisfait, en donner clairement et fermement les raisons. - Se projeter dans une situation future qui pourrait déclencher une nouvelle colère et réfléchir comment accueillir cet évènement. - Enfin, lui rappeler qu’il a le droit d’être en colère et d’exprimer toutes ses émotions. Colère ou caprice ? Le caprice est une colère qui s’exprime lorsque l’enfant vit une frustration, c’est à dire lorsqu’il ne peut pas accéder à quelque chose qu’il estime être en droit d’obtenir. Très souvent les parents limitent les cris ou pleurs de leur enfant à un caprice, alors que derrière cette émotion, il y a peut-être une demande profonde qui a besoin d’être entendue et considérée. #émotion #emotions #colère #enfant #caprice #parentalité #parentalitépositive #gestiondesemotions

2020 est terminé, et 2021 est déjà là. Il est temps de faire un petit travail de réflexion et d’introspection sur l’année passée pour donner le ton de celle qui commence ! Autrement dit, il est temps de fixer tes objectifs pour 2021. Mais sais-tu que seulement 15% des personnes tiennent leurs bonnes résolutions de nouvel an ? Pas énorme comme taux de réussite alors que ce n’est pas l’envie d’y arriver qui te manque Comment faire mieux ? En te fixant un objectif SMART S comme Simple, inutile de chercher à faire trop compliqué M comme Mesurable, c’est-à-dire à quoi sauras-tu que ton objectif est atteint ? A comme Acceptable, pour toi avant tout mais aussi par ton entourage pour qu’il te soutienne et adhère à ton changement R comme Réaliste, pour se donner toutes les chances d’y arriver T comme Temporel, cela revient à te donner une dead line et booster ta motivation à tout mettre en œuvre pour atteindre ton objectif Peut-être qu’en 2021, ton objectif sera de mieux gérer ton stress, d’améliorer tes relations professionnelles ou familiales, de perdre du poids, de gagner confiance en toi, de te préparer à un changement…, bref de t’orienter dans une démarche de mieux-être et d’harmonie. Et rien de mieux que l’écrire noir sur blanc dès maintenant, en d’en parler à ses amis pour se mettre en action dès maintenant ! La sophrologie psychocomportementale s’appuie sur cette notion d’objectif SMART pour te guider pas à pas, dans le respect de ta personnalité et avec bienveillance vers ton objectif de mieux-être. Pour ma part, mon objectif pour 2021 est de trouver l’énergie et les ressources pour donner vie à une association dans mon quartier d’ici le mois de septembre. Et toi alors ? Quel est ton principal objectif en 2021 ? N’hésite pas à l’indiquer en commentaire pour faire ton premier pas. Excellente nouvelle année à toi ! #bonneannee #meilleursvoeux #résolutions #nouvelleannee #2021 #objectif #sophrologie #bienetre #stress #pertedepoids #projet #happynewyear